Review of Prey

Prey (2014–2015)
8/10
The end of this world will be ...
10 May 2022
Warning: Spoilers
The first series has to do with a copper who is framed up and ends up the mains suspect of a nasty murder case. He has to fly away, to run, to flee, to escape by becoming completely invisible in the days of CCTV and all other artificial intelligence surveillance means that are on the verge of some kind of totalitarian Gestapo. No surprise: he will solve the case and of course, the main boss of this case is no one but... I won't tell, no comment, I want a phone call and a lawyer.

Interesting about the bleakness of Manchester, Yorkshire, institutionalized crime and company, Limited, the police forces and other security bodies, and the squalid society in which maybe ten percent of all its population survive, homeless, or squatting, no work excerpt some small jobs, most of them at least half illegal, not counting the lumpenproletariat of this Brexit society, the European immigrants who are only one rung higher than the third-world illegal immigrants.

Some will tell you it is the end of capitalism, of all western imperialists, of imperialism as a whole. But there is no alternative. So, we can move into the second season and this time it is prison wardens who are involved in a strange kidnapping case for just half a dozen thousand pounds hidden somewhere in a safe that needs two keys to open. Just as bleak, just as sad, just as terminal as a case of cancer for this society that can only dream of Brexit when a social time-bomb is under pressure and ready to be ignited by who knows who and who cares who is going to ignite this social bomb, since anyway we all know it is not a question of whether or not, but a simple question of when, and we know it is soon.

We are probably getting closer to this terminating end, though we don't know the color of it because it is going to be one more color revolution, although this time it will be a color apocalypse: choose the color you prefer among the four colors of the four horses of the Apocalypse. My elder brother in his wheelchair and with his post-CVA impotence is probably ruminating about the Apocalypse of his patron Saint, John.

You add the deep Manchester Yorkshire accent onto that and into that, and you have a real decent though frightening descent into a foreign language speaking hell. I am telling you. If English is the language of God, the Yorkshire dialect is the language of Satan, Lucifer, and Belzebuth, the three of them for the price of one, and Mephistopheles on top of them all.

Dr. Jacques COULARDEAU

VERSION FRANÇAISE

La première série concerne un flic qui est victime d'un coup monté et se retrouve le principal suspect d'une sale affaire de meurtre. Il doit s'envoler, courir, fuir, s'échapper en devenant complètement invisible à l'époque de la vidéosurveillance et de tous les autres moyens de surveillance par intelligence artificielle qui sont à la limite d'une sorte de gestapo totalitaire. Pas de surprise : il va résoudre l'affaire et bien sûr le grand patron de cette affaire n'est rien que... mais je ne dirai rien, pas de commentaire, je veux mon coup de fil, et un avocat.

Intéressant sur la sorditude, comme dirait Royal, de « Manchester, Yorkshire, crime institutionnalisé et Compagnie, SARL », les forces de police et autres organes de sécurité, et la société de turpitude comme dirait Royal dans laquelle survivent peut-être dix pour cent de toute sa population, sans abri, ou squattant, sans travail sauf quelques petits boulots, la plupart au moins à moitié illégaux, sans compter le lumpenprolétariat de cette société du Brexit, et tous les immigrés européens qui ne sont qu'un échelon au-dessus des immigrés illégaux du tiers monde.

Certains vous diront que c'est la fin du capitalisme, de tous les impérialistes occidentaux, de l'impérialisme dans son ensemble. Mais il n'y a pas d'alternative. Nous pouvons donc passer à la deuxième saison et cette fois, ce sont des gardiens de prison qui sont impliqués dans une étrange affaire d'enlèvement pour seulement une demi-douzaine de milliers de livres cachées quelque part dans un coffre-fort qui nécessite deux clés pour être ouvert. Tout aussi sombre, tout aussi triste, tout aussi terminal comme un cas de cancer pour cette société qui ne peut que rêver du Brexit quand une bombe sociale à retardement est sous pression et prête à être mise à feu par qui sait qui et qui se soucie de qui va mettre à feu cette bombe sociale, puisque de toute façon nous savons tous que ce n'est pas une question de savoir si oui ou non, mais une simple question de quand, et nous savons que c'est bientôt.

Nous nous rapprochons probablement de cette fin terminale, une terminalitude comme dirait Royal, bien que nous n'en connaissions pas la couleur, car il s'agira encore d'une révolution de couleur, bien que cette fois ce sera une apocalypse de couleur : choisissez la couleur que vous préférez parmi les quatre couleurs des quatre chevaux de l'Apocalypse. Mon frère aîné, dans son fauteuil roulant et avec son impuissance post-AVC, est probablement en train de ruminer l'Apocalypse de son Saint Patron, Jean.

Ajoutez à cela le profond accent du Yorkshire de Manchester, et vous obtenez une descente dans l'enfer qui parle des langues étrangères, une décente descente absolument effrayante. Je vous le dis. Si l'anglais est la langue de Dieu, le dialecte du Yorkshire est la langue de Satan, Lucifer et Belzebuth, les trois pour le prix d'un, et Méphistophélès par-dessus le marché en prime, comme chez Amazon.

Dr Jacques COULARDEAU.
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