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9 titles
- DirectorChristian GionStarsHenri GuybetClaude JadeMaureen KerwinHumiliated and down on his luck, a superintendent turns his life around when he decides to write a book.Cet hommage à "Zéro de conduite" (1933) de Jean Vigo est un intelligent petit bijou, une des plus délicates comédies familiales françaises des années 1970.
La mise en scène rappelle celle de Truffaut, de "L'argent de poche" (1976) ou des Doinel en couleur, ce qui est renforcé par la présence de Claude Jade, actrice principale.
La distribution est exceptionnelle, avec Henri Guybet dans son meilleur rôle. Une scène d'anthologie rassemble Claude Piéplu et Michel Galabru poursuivis par un hélicoptère téléguidé. Pour l'anecdote, Galabru est victime d'un véritable petit accident et, très professionnel, il poursuit sa scène en intégrant l'inattendu.
Il y a Claude Dauphin dans son dernier rôle au cinéma. Roland Giraud apparaît dans un petit rôle. Les adolescents sont parfaitement dirigés.
À noter aussi le petit rôle de Denise Glaser, animatrice virée de la télévision trois ans plus tôt par Valéry Giscard d'Estaing, à l'époque ostracisée et abattue par les dettes, avant d'en mourir en 1983.
"Le pion" annonce "Les sous-doués" (1980). En conséquence, on comprend mieux pourquoi le réalisateur Christian Gion a commis "Les diplômés du dernier-rang" (1982), encore avec Michel Galabru : il a tenté de récupérer une partie de ce qui lui revenait.
Cependant, il y a quand même quelques baisses de rythme et j'avais deviné que le film est tourné à Paris, alors que cette fiction est située dans une ville de province.
"Le pion" n'a pas l'impact de "Mes petites amoureuses" (1974) de Jean Eustache (un des mes films préférés), mais ce divertissement un peu naïf offre une agréable bouffée de fraîcheur et de douce poésie.
Les autres films de Christian Gion ne sont pas du tout aussi plaisants. Je suis quand même curieux de découvrir "C'est dur pour tout le monde" (1975) et "Le provincial" (1990).
Vu en mai 2020.
9 - DirectorJacques BesnardStarsAldo MaccioneMichel GalabruMarthe MercadierA young astrology enthusiast inherits an industrial business. Before any decision, he carefully studies the sign of his interlocutors.Sur fond de lutte des classes, un scénario bâclé, de bonnes idées insuffisamment exploitées et une réalisation manquant de dynamisme.
"Te marre pas... c'est pour rire !!" vaut surtout par ses interprètes : Michel Galabru en représentant syndical esthète et Marthe Mercadier qui trouve le ton juste dans le rôle de son épouse.
Aldo Maccione remplit son contrat, mais semble confiné dans son petit personnage. Sur la longueur, son accent est fatigant.
Tiercé Jacques Marin, Jean-Pierre Darras et Jacques Legras dans des seconds rôles.
Le petit rôle de Chantal Nobel ne la met pas du tout en valeur, contrairement à celui de Brigitte Lahaie.
Premier rôle pour Smaïn.
Les dialogues sont écrits par Jean Amadou.
Il est à remarquer que les nanars de l'époque étaient correctement photographiés et décorés.
Vu en mai 2020.
7 - DirectorGérard JugnotStarsGérard JugnotRichard BohringerVictoria AbrilA working man brutally loses both his job and his wife. He suddenly discovers poverty and is thrown in the street where he will meet tramps who will help him recover what he has lost.Si le sujet de départ est intéressant et encore plus d'actualité trente ans plus tard, cela n'a malheureusement pas bien vieilli.
Scénario pas suffisamment (pas du tout) réaliste, plein de clichés, vulgaire, prévisible, voire gnangnan… On dirait un téléfilm, presqu'un téléfilm d'Ismaël Saidi. Quelques rares bonnes idées.
Richard Bohringer cabotine. Considéré comme un de ses meilleurs rôles et comme le meilleur film réalisé par Gérard Jugnot, j'estime "Une époque formidable" surestimé.
Vu en avril 2020.
4 - DirectorScott JeraldsJoe SichtaStarsFrank WelkerCasey KasemMindy CohnWhile the gang travel to Scotland to visit Daphne's cousin and witness the Highland Games, they find themselves terrorized by the legendary Loch Ness Monster.Direct-to-video d'animation qui s'inspire de la série originale, mais en rallongeant la sauce notamment avec du rock FM irlandais (alors que l'action est située en Écosse) et des effets 3D. L'ensemble manque d'homogénéité. La stylisation de Hanna-Barbera, typique des seventies, est perdue. Les nouveaux personnages sont très moyens et le rythme est poussif.
Quant à l'intrigue, elle est du niveau de la série d'origine… Mais le problème est qu'elle est ici étirée sur une très grosse heure, ce qui accentue l'invraisemblance.
Par ailleurs, l'humour des dialogues, dans la version doublée en français que j'ai regardée, tombe souvent à plat.
L'ensemble s'adresse aux enfants, pas les plus jeunes qui seront effrayés par le monstre. Passé douze ans, il vaut mieux éviter.
Vu en avril 2020.
3 - DirectorMichaël DacheuxStarsPaul DelbreilAdèle CsechSamuel FasseMartin, in a last hope, comes to meet Leah in Paris. They are both twenty-five and have lived together their first love story. From now on, everyone is working hard to build an adult life.Du sous-Rohmer hyper-bobo et naïf, irritant mais, dans une certaine mesure, attachant.
La réalisation est plutôt plate et il y a des longueurs. Une discrète élégance, aussi
D'intéressantes références cinéphiliques (notamment un rôle pour Françoise Lebrun et surtout une apparition d'un des plus talentueux directeurs de la photographie : Pierre Lhomme) incitent à l'indulgence et rendraient presque cette modeste production relativement sympathique. Le spectateur doit malheureusement supporter de convenues scènes homosexuelles.
Ce produit subventionné a surtout un intérêt sociologique car il présente les normes sociales des classes supérieures françaises (et d'Europe de l'Ouest) dans les années 2010, mais est en fait beaucoup trop éloigné des réalités de la plupart des gens, y-compris celles de la majorité des socio-culturels. C'est parfois tellement caricatural et risible que l'on pourrait penser à une parodie.
Vu en mai 2020.
7 - DirectorCécilia RouaudStarsVanessa ParadisCamille CottinPierre DeladonchampsThree estranged siblings who loathe each other reunite with their distant parents at their grandmother's funeral in this French ensemble comedy.Un Bacri-Jaoui tardif, sauf que Agnès Jaoui est ici remplacée par Chantal Lauby (des Nuls) qui joue son Agnès Jaoui, tellement que je l'ai confondue avec Jaoui.
Jean-Pierre Bacri, un peu trop âgé pour son rôle, joue son personnage habituel, une sorte d'Alain Soral plus consensuel.
L'autre particularité de "Photo de famille" est de découvrir Vanessa Paradis qui joue le rôle d'une statue de Jeanne d'Arc dorée pour touristes dans le centre de Paris, ce qui lui permet d'habiter un très confortable appartement d'au moins 60 mètres carré.
On a droit aussi aux clichés sur les concepteurs de jeu vidéo qui vivent aussi dans des logements spacieux.
On le sait : la taille des logements dans les centre-villes est un signe indiscutable du mauvais film. Celui-ci est à peine correct. Il s'agit d'un film familial… En conséquence, j'ai donc beaucoup de difficultés pour m'identifier aux personnages.
Le second problème est que le spectateur attend une savoureuse comédie comme "Un air de famille" (1996), alors que "Photo de famille" est plutôt une fade comédie dramatique douce-amère. Qui ne soutient pas la comparaison.
L'ensemble, BCBG bobo, est mièvre (beaucoup de câlins), peu profond même si ça sent un minimum de vécu. Le scénario utilise des facilités. J'ai quand même souri deux ou trois fois. Il y a quelques petites surprises dans la narration, mais rien de brillant. En outre, le rythme est mollasson.
Vu en mai 2020.
6 - DirectorEdouard DelucStarsPhilippe RebbotPablo PaulyLaure CalamyWife gone, flat gone, job gone. Things are not going well for Jean. Homeless and broke, he finds himself living with two of his children in his goddaughter's flat. With the musician Victor, he now tries to escape social relegation.Comédie sociale, aux personnages attachants, qui rend hommage aux comédies françaises des années fin 1970-début '80 comme "Viens chez moi j'habite chez une copine" ou les Pierre Richard.
La première moitié est prometteuse… Malheureusement la seconde, après un invraisemblable vol de défense de mammouth au musée d'histoire naturelle, est trop conventionnelle.
Le film, plaisamment rythmé, aligne un casting réussi et tient surtout par la qualité des deux acteurs principaux : Philippe Rebbot (peut-être dans le rôle de sa vie) et Pablo Pauly.
Trois acteurs connus dans des rôles secondaires qui restent trop superficiels : Élodie Bouchez, Jean-Luc Bideau et Brigitte Fossey.
Deux actrices sont remarquées dans des second ou petit rôle : Laure Calamy et la débutante liégeoise Madeleine Baudot.
En fin de compte un sympathique divertissement qui ne prend pas le spectateur pour un idiot et fait rire suffisamment, même si la fin est trop légère.
Vu en mai 2020.
8 - DirectorJeff WadlowStarsMichael PeñaMaggie QLucy HaleWhen the owner and operator of a luxurious island invites a collection of guests to live out their most elaborate fantasies in relative seclusion, chaos quickly descends.Le concept intrigant de départ s'inspire librement de la série télévisée des seventies pour en faire une nouvelle interrogation sur le destin (uchronie) à la manière de, notamment, "Groundhog Day" ou "Smoking/No Smoking", en ajoutant une pincée de fantastique et d'horreur. Voici un produit qui s'annonce original !
Ça commence plutôt bien, c'est tourné aux îles Fidji et réalisé de manière efficace, malgré des dialogues vulgaires (j'ai regardé la version doublée en français), et même si les personnages creux sont stéréotypés (de jeunes adultes de type reality-show, correspondant tout-à-fait aux normes de la normalité de notre sinistre époque). J'espérais que le réalisateur s'en servirait pour jouer avec les codes et finalement les déconstruire avec esprit critique. Mes attentes étaient trop élevées.
Malheureusement, après l'introduction, le film bascule dans une surenchère de superposition de genres superficiellement traités (teen-movie, romance, film de guerre, film d'aventure, torture à la "Saw", slasher etc.) et de rebondissements incohérents (enfilade de twists), à la limite de la parodie, de telle sorte que de spectateur se désinvestit progressivement, tentant de rester émergé dans une narration alambiquée de plus en plus confuse.
À cela s'ajoute une absence de finesse et une bonne louche d'obsessions chrétiennes comme la culpabilisation ou le pardon dans la souffrance. En conséquence, l'ensemble est une déception.
Ce n'est pas une réussite, mais au moins les responsables ont tenté quelque chose et sans utiliser l'argent du contribuable, contrairement aux films pseudo-sociaux belges réalisés, sans surprise et sans risque, par des fils à papa et produits avec l'argent des pauvres.
Vu en mai 2020
7 - CreatorAdam HorowitzEdward KitsisStarsDylan O'BrienAustin StowellRobert ForsterReimagining the anthology from visionary Steven Spielberg, "Amazing Stories," executive produced by Spielberg, will transport the audience to worlds of wonder through the lens of today's most imaginative filmmakers, directors, and writers.Vu les épisodes 2 et 4 de ce reboot de la série des années '80, encore produite par Spielberg et maintenant financée par Apple, ce qui a pour conséquence que l'on voit des iPhone.
Difficile d'admettre que le réalisateur de "Duel" (1971) et producteur de "Poltergeist" (1982) et "Gremlins" (1984) est associé à ce produit aseptisé hyper-politicaly-correct.
En plus d'être deux fois trop lentes et longues, ces banales histoires de fantômes sont kitsch et lourdement libérales (au sens américain). Les personnages sont colorés (alors que les blancs sont mauvais) et les relations du peuple de Loth, ou gens de l'alphabet (LGTBQI etc.), sont présentées comme normales, alors que cela n'apporte rien au récit.
C'est semble-t-il tourné en Georgie dans des décors sociaux, sans atmosphère Amblin, alors que le deuxième épisode est situé, si j'ai bien compris, dans la banlieue de San Francisco que l'on ne devine pas, d'où ma confusion.
J'ai coté le deuxième épisode "4" et le quatrième "3".
À propos du film compilé d'après l'ancienne série :- "Amazing Stories" (1987) de, notamment, Steven Spielberg
Juste après son hommage cinématographique (1983) à la fameuse série "La quatrième dimension", Steven Spielberg continue sur sa lancée en 1985 avec une série télévisée de la même catégorie. (Elle ne sera diffusée sur Antenne 2 qu'en juillet 1992 (ce qui explique pourquoi je l'avais ratée, puisque je vivais alors en ermite dans mon kot namurois.)
Dans quelques pays (Belgique, France, Italie, Espagne, Finlande, Australie, …) trois épisodes ont été réunis en 1987 pour une sortie cinéma.
Les deux premiers épisodes datent de la saison 1, tandis que le troisième provient de la saison 2 (1986).
L'emballage de cette sortie au cinéma est très pauvre avec un générique de style télévisuel plein d'images de synthèse 3D de l'époque, très datées 33 ans plus tard.
Rien ne lie les différents épisodes, en dehors des moyens techniques semblables et un acteur récurent. Le grain et les couleurs sont ceux des productions Amblin de l'époque.
Les trois épisodes sont très inégaux.
Le premier confirme l'énorme régression de l'auteur de "Duel". La fin est extrêmement ridicule, une des plus navrantes de l'Histoire du cinéma. Ce qui précédait n'était que discutable, mais le doute est dissipé par la conclusion.
(4)
Le deuxième, plus court, est le plus réussi, le mieux rythmé, le plus divertissant. Il s'agit d'une comédie avec un effrayant monstre des marais. Quiproquos hilarants.
Coécrit par Spielberg, il est réalisé par le moins connu William Dear qui avait réalisé "Timerider" en 1982 et réalisera "Big Foot et les Anderson" en 1987. Il écrira "Rocketeer" en 1991.
(9)
Le troisième et dernier, de Robert Zemeckis fait la liaison entre "Retour vers le futur" (on retrouve l'inventeur) et "La mort vous va si bien" dont il semble être le brouillon.
Comme le deuxième "Retour vers le futur" ou "La mort vous va si bien", peut-être paradoxalement à cause d'un manque de rythme, ce moyen métrage devient trop over-the-top, et en conséquence laisse une impression de superficiel.
(8)
Le premier et le troisièmes sont les seuls épisodes de la série a durer le double des autres (50 minutes, plutôt que 25).
Par rapport à "La quatrième dimension" (1983), "Amazing Stories" paraît plus court, trop court si l'on prend en compte le prix des places de cinéma.
Même s'ils coûtaient le double d'une production télévisuelle standard de l'époque, ces épisodes paraissent plus cheap que les différentes parties du véritable long métrage "La quatrième dimension".
Trente ans plus tard, seul la deuxième partie a bien vieilli.
Vu une copie sous-titrée bilingue, quasi-neuve, en juillet 2018 dans la salle Plateau.
(9 en raison de la délicieuse deuxième partie et de la convenable troisième partie.)